Jacques Brissot est né en 1929, décédé le 18 février 2020, il travaillait à Paris.
Après des études en arts plastiques, il collabore à la Cinémathèque Française fondée par Henri Langlois puis met en scène des films pour le cinéma :
- « Egypte ô Egypte » - Sélection française au Festival de Cannes en 1963.
- « Français, si vous saviez » - Une trilogie de Harris et Sédouy sur l’histoire de France au vingtième siècle.
Pour la télévision il crée le Groupe de Recherche Image du Service de la Recherche de l’O.R.T.F - http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_de_la_recherche_de_la_RTF-, sous la direction de Pierre Schaeffer, et réalise :
- « 5000 ans de civilisation » (Egypte, Tunisie, Syrie)
- « Chaque pays fête son grand homme », la célébration des mythes européens : “ Happy birthday William ” à Stratford-on-Avon, “ Les pélerins “ à Bayreuth, etc…
Il inaugure la série « Un certain regard » avec un portrait de Konrad Lorenz … et réalise bien d’autres oeuvres expérimentales.
Puis il illustre le cinéma, le théâtre, la science et la mode dans l’émission DIM DAM DOM .
Il réalise des portraits de chercheurs du CNRS : Jean-Pierre Changeux, Pierre Bourdieu, Charles Fehrenbach, Adrien Douady, Jean Jacques.
Il filme, à l’occasion, ses amis peintres ou sculpteurs : Nicolas Schöffer, René Audebès, Hundertwasser, les Lalanne, Arman, Topor, Recondo.
Après l’explosion de 1968, Jacques Brissot revient à ses premières amours : les arts plastiques.
S’inspirant des grands tableaux de l’histoire de l’art, il les reconstitue en assemblant, collant et repeignant des images de magazines.
Il recompose aussi, avec des jouets de récupération, des retables médiévaux en relief, fabrique des boîtes-reliquaires, animées et sonores, où il célèbre ses dieux et ses amis, d’Alfred Hitchcock à Roland Topor.
Il collabore au décor et aux costumes d’opéras mis en scène par Jean-Louis Martinoty.
Il réalise aussi des films sur ses œuvres plastiques.